Pour ma part, je dirais que ce récit part très vite, donnant une immersion directement dans ce monde rempli de danger, et que lors de la deuxième partie, on se demande quand même ou l'auteur veut nous emmener, et surtout pourquoi lance-t-il tant de problématiques qui mériteraient d'être développées, mais qui ne restent en suspens à la fin du livre.
1984
le 24/04/2011 : Magnifique et horrible à la fois
Ce livre est passionnant et terrible à la fois ! En plus de nous mettre en garde contre ce genre de régime il nous montre des facettes de la nature humaine. Certains passages sont terrifiants !
(Je vous conseille de regarder le film et d'écouter l'album "For the love of Big Brother" d'Eurythmics)
La foudre au ralenti
sethup le 22/04/2011 : et toi ? serais-tu clone ou spookman ?
Un véritable polar futuriste de l'ère post-dickienne parut en 1983 dans le sillage du succès monstre d'un Blade Runner cinématographique de 1982... Un flicard semblant submergé par les évènements et par l'univers glauque d'un monde post-cataclysmique dans lequel il évolue...Une corporation qui offre une solution de rechange douteuse à ceux qui ne peuvent, comme les mieux nantis, s'offrir le luxe d'un prolongement de vie par clonning...je pourrais continuer encore et encore...Le tout servis par une écriture alerte possédant un juste registre et la dureté appropriée qui convient dans le ton pour un polar.
Assez réussi! Ai-je déjà mentionné que le polar science-fiction était mon genre de prédilection ? Alors moi j'ai aimé...mais peut-être suis-je trop subjectif ?
On ne se lassera jamais de ce type d'ouvrage, comme quoi il n'a pas que Dick capable de livrer à la Dick et j'en redemande !!! merci monsieur Pelot !
L’Aube de la Nuit (1) - Rupture dans le réel (t1) - Genèse
Erato le 15/04/2011 : Et toi, t'es qui ?
Pour avoir englouti l'ensemble du cycle "l'Aube de la nuit", je retire de ces lectures un sentiment partagé. En effet, la "possession" comme socle de l'histoire, futur irrémédiable pour la plupart de l'humanité, reste le moteur du récit. Comment se débarrasser de ce fléau ? En détruisant ce que nous devenons, nous détruisons par là même ce que nous sommes. Kafkaïen !
Le reproche essentiel qui ressort de ces romans, c'est le manque de densité de la trame narrative, autrement dit, il y a des "ralentissements" où l'on s'ennuie ferme. La multiplicité des personnages n'arrange d'ailleurs pas les choses et on finit parfois par ne plus savoir qui est qui. En débutant l'autre cycle du même Hamilton (l’Étoile de Pandore), je me suis aperçu qu'un glossaire des personnages principaux avait été prévu en début du roman. Oui, c'est un peu indispensable, quand même. Enfin, il y a des personnages qui n'apportent pas grand chose au récit (je pense à Al Capone en particulier) et qui pourraient trahir un manque d'inspiration. Peut-être...
La brigade de l'oeil
Katia le 14/04/2011 :
Effectivement, ce livre est un bel exemple de dystopie (merci Jacques pour m'avoir appris ce mot). L'histoire nous réconcilie avec la beauté et l'utilité que peut avoir le cinéma et même la télévision. Par contre je lui ferai le même reproche que pour "Farenheit 451". J'aurai aimé une description plus riche du monde dans lequel évoluent les personnages et une fin moins rapide... Le style quant à lui est vraiment très agréable et fluide à lire.
Je suis une légende
le 14/04/2011 : Apocaaalypse
Pauvre Neville, etre le dernier homme sur terre, c'est pas facile. Le statut de classique de cette oeuvre est incontestable, je préfère donc faire un peu de comparaison avec le film (celui de 2007).
Tout d'abord, il y a un point capital où le film cède a la facilité : ceux qui sortent la nuit ne sont pas de simples monstres, ou zombis, ce sont des vampires. Des vampires conscient, qui sont donc aussi humain que le héros, a cela près qu'ils veulent le manger. Ce détail permet une intrigue bien plus subtile que ne le serai une enième invasion de morts vivants.
Ensuite, la torture mentale qu'éprouve Neville est incroyablement bien rendue. Il ne parle pas tout seul ou a des amis imaginaires pour meubler, comme dans le film, il devient juste fou. Puis insensible. La souffrance infigée par ses pulsions sexuelles impossibles a assouvir est particulierement marquante.
Niveau histoire, le film a repris des élément du livre (le chien, la fille ...), mais en les déformant completement, dans le but de donner un peu plus de compagnie a Neville a l'écran. Il en va de même pour la fin, qui de réussie et péssimiste dans le livre, passe a mélodramatique et banale dans le film. Les flashbacks relatant le début de l'horreur et la mort de sa famille sont aussi très réussis.
Enfin bref, un livre a lire, comme un classique de littérature où comme un classique du post apocalytique.
Poussière de lune
katia le 14/04/2011 : pas mal
Je préfère souvent les space-opéra avec des voyages interplanétaires. Le force de ce livre est qu'il a réussi à m'accrocher entre la terre et la lune jusqu'à la dernière ligne... Très bon livre.
Cycle de Tschaï
Vince le 14/04/2011 : Wahou, ça c'est une planète.
Premier livre que je lis de Vance, attiré par sa réputation d'avoir un imaginaire débordant, ce ne sera surement pas le dernier.
Au début, je restai un peu septique devant le coté très classique de l'oeuvre : un héros très héroique qui rencontre ses futurs compagnons, qui bien sur ne peuvent pas s'encadrer, qui sauve une princesse de moults périples, et bien sur elle s'offre a lui par la suite ...
Enfin bon, tout ça c'etait avant que je ne fasse pleinement connaissance avec le personnage principal de ce cycle : la planète Tschaï ! Et là, grace a ce foisonnement de cultures, d'idées, de races, la quète du héros devient passionnante, les péripéties ne sont que le choc des traditions, et parfois même on rit devant l'exotisme des idées des peublades de Tschaï.
Vance est un très bon conteur.
Le royaume des devins
Vince le 14/04/2011 : Bhaaa
Bon, c'est le premier livre que je lit de Barker, et bien je ne suis pas près de recomencer. Enfin, quand je dit "lire", c'est faux, je n'ai tenu que 40 pages environ. Pour une seule raison : mais quel style horrible !
C'est maladroit, pompeux, prétencieux ... l'intro en est un bel exemple, elle prend deux pages, qui en gros veulent dire ... rien. Ou alors j'ai pas compris.
C'est peut etre une allergie personelle, je ne sait pas, et je ne peux pas juger l'histoire vu que je ne la connais pas, mais je n'ai pas souvenir d'avoir jamais autant buté sur une écriture.
Les vaisseaux du temps
Vince le 14/04/2011 : Time opera avec des Morlocks
Baxter reprend juste là où Wells s'etait arreté, pour nous conter la suite des aventures de l'explorateur du temps. Ah, s'il avait su tout ce qui l'attendait, le pauvre ! Il va en voir, du pays. Et des époques.
Alors si toutes les parties du livre ne sont pas égales (j'ai trouvé le 20eme siecle uchronique au dessous du reste), le voyage reste époustouflant. Passé, avenir, sur les cotés, ailleurs, il ira partout, jusqu'a recréer une nouvelle humanité, visiter l'origine du monde ou sa fin ... s'il y en a une.
Baxter maitrise son sujet, il nous emporte avec lui. A noter que contrairement a son habitude, le style est impeccable, il s'est visiblement donné du mal pour recréer l'écriture de l'époque de Wells. D'ailleurs, il est fortement conseillé de prendre une après midi a lire le chef d'oeuvre qu'est "La machine a explorer le temps", si ce n'est déjà fait, pour profiter au maximum de ce superbe voyage, qui peut etre mérite aussi le nom de chef d'oeuvre. Le futur nous le dira. De toutes façons, dans pleins d'autres univers, ce livre n'a jamais été écrit, alors bon, quelle importance ...
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Pour ma part, je dirais que ce récit part très vite, donnant une immersion directement dans ce monde rempli de danger, et que lors de la deuxième partie, on se demande quand même ou l'auteur veut nous emmener, et surtout pourquoi lance-t-il tant de problématiques qui mériteraient d'être développées, mais qui ne restent en suspens à la fin du livre.
Ce livre est passionnant et terrible à la fois ! En plus de nous mettre en garde contre ce genre de régime il nous montre des facettes de la nature humaine. Certains passages sont terrifiants !
(Je vous conseille de regarder le film et d'écouter l'album "For the love of Big Brother" d'Eurythmics)
Un véritable polar futuriste de l'ère post-dickienne parut en 1983 dans le sillage du succès monstre d'un Blade Runner cinématographique de 1982... Un flicard semblant submergé par les évènements et par l'univers glauque d'un monde post-cataclysmique dans lequel il évolue...Une corporation qui offre une solution de rechange douteuse à ceux qui ne peuvent, comme les mieux nantis, s'offrir le luxe d'un prolongement de vie par clonning...je pourrais continuer encore et encore...Le tout servis par une écriture alerte possédant un juste registre et la dureté appropriée qui convient dans le ton pour un polar.
Assez réussi! Ai-je déjà mentionné que le polar science-fiction était mon genre de prédilection ? Alors moi j'ai aimé...mais peut-être suis-je trop subjectif ?
On ne se lassera jamais de ce type d'ouvrage, comme quoi il n'a pas que Dick capable de livrer à la Dick et j'en redemande !!! merci monsieur Pelot !
Pour avoir englouti l'ensemble du cycle "l'Aube de la nuit", je retire de ces lectures un sentiment partagé. En effet, la "possession" comme socle de l'histoire, futur irrémédiable pour la plupart de l'humanité, reste le moteur du récit. Comment se débarrasser de ce fléau ? En détruisant ce que nous devenons, nous détruisons par là même ce que nous sommes. Kafkaïen !
Le reproche essentiel qui ressort de ces romans, c'est le manque de densité de la trame narrative, autrement dit, il y a des "ralentissements" où l'on s'ennuie ferme. La multiplicité des personnages n'arrange d'ailleurs pas les choses et on finit parfois par ne plus savoir qui est qui. En débutant l'autre cycle du même Hamilton (l’Étoile de Pandore), je me suis aperçu qu'un glossaire des personnages principaux avait été prévu en début du roman. Oui, c'est un peu indispensable, quand même. Enfin, il y a des personnages qui n'apportent pas grand chose au récit (je pense à Al Capone en particulier) et qui pourraient trahir un manque d'inspiration. Peut-être...
Effectivement, ce livre est un bel exemple de dystopie (merci Jacques pour m'avoir appris ce mot). L'histoire nous réconcilie avec la beauté et l'utilité que peut avoir le cinéma et même la télévision. Par contre je lui ferai le même reproche que pour "Farenheit 451". J'aurai aimé une description plus riche du monde dans lequel évoluent les personnages et une fin moins rapide... Le style quant à lui est vraiment très agréable et fluide à lire.
Pauvre Neville, etre le dernier homme sur terre, c'est pas facile. Le statut de classique de cette oeuvre est incontestable, je préfère donc faire un peu de comparaison avec le film (celui de 2007).
Tout d'abord, il y a un point capital où le film cède a la facilité : ceux qui sortent la nuit ne sont pas de simples monstres, ou zombis, ce sont des vampires. Des vampires conscient, qui sont donc aussi humain que le héros, a cela près qu'ils veulent le manger. Ce détail permet une intrigue bien plus subtile que ne le serai une enième invasion de morts vivants.
Ensuite, la torture mentale qu'éprouve Neville est incroyablement bien rendue. Il ne parle pas tout seul ou a des amis imaginaires pour meubler, comme dans le film, il devient juste fou. Puis insensible. La souffrance infigée par ses pulsions sexuelles impossibles a assouvir est particulierement marquante.
Niveau histoire, le film a repris des élément du livre (le chien, la fille ...), mais en les déformant completement, dans le but de donner un peu plus de compagnie a Neville a l'écran. Il en va de même pour la fin, qui de réussie et péssimiste dans le livre, passe a mélodramatique et banale dans le film. Les flashbacks relatant le début de l'horreur et la mort de sa famille sont aussi très réussis.
Enfin bref, un livre a lire, comme un classique de littérature où comme un classique du post apocalytique.
Je préfère souvent les space-opéra avec des voyages interplanétaires. Le force de ce livre est qu'il a réussi à m'accrocher entre la terre et la lune jusqu'à la dernière ligne... Très bon livre.
Premier livre que je lis de Vance, attiré par sa réputation d'avoir un imaginaire débordant, ce ne sera surement pas le dernier.
Au début, je restai un peu septique devant le coté très classique de l'oeuvre : un héros très héroique qui rencontre ses futurs compagnons, qui bien sur ne peuvent pas s'encadrer, qui sauve une princesse de moults périples, et bien sur elle s'offre a lui par la suite ...
Enfin bon, tout ça c'etait avant que je ne fasse pleinement connaissance avec le personnage principal de ce cycle : la planète Tschaï ! Et là, grace a ce foisonnement de cultures, d'idées, de races, la quète du héros devient passionnante, les péripéties ne sont que le choc des traditions, et parfois même on rit devant l'exotisme des idées des peublades de Tschaï.
Vance est un très bon conteur.
Bon, c'est le premier livre que je lit de Barker, et bien je ne suis pas près de recomencer. Enfin, quand je dit "lire", c'est faux, je n'ai tenu que 40 pages environ. Pour une seule raison : mais quel style horrible !
C'est maladroit, pompeux, prétencieux ... l'intro en est un bel exemple, elle prend deux pages, qui en gros veulent dire ... rien. Ou alors j'ai pas compris.
C'est peut etre une allergie personelle, je ne sait pas, et je ne peux pas juger l'histoire vu que je ne la connais pas, mais je n'ai pas souvenir d'avoir jamais autant buté sur une écriture.
Baxter reprend juste là où Wells s'etait arreté, pour nous conter la suite des aventures de l'explorateur du temps. Ah, s'il avait su tout ce qui l'attendait, le pauvre ! Il va en voir, du pays. Et des époques.
Alors si toutes les parties du livre ne sont pas égales (j'ai trouvé le 20eme siecle uchronique au dessous du reste), le voyage reste époustouflant. Passé, avenir, sur les cotés, ailleurs, il ira partout, jusqu'a recréer une nouvelle humanité, visiter l'origine du monde ou sa fin ... s'il y en a une.
Baxter maitrise son sujet, il nous emporte avec lui. A noter que contrairement a son habitude, le style est impeccable, il s'est visiblement donné du mal pour recréer l'écriture de l'époque de Wells. D'ailleurs, il est fortement conseillé de prendre une après midi a lire le chef d'oeuvre qu'est "La machine a explorer le temps", si ce n'est déjà fait, pour profiter au maximum de ce superbe voyage, qui peut etre mérite aussi le nom de chef d'oeuvre. Le futur nous le dira. De toutes façons, dans pleins d'autres univers, ce livre n'a jamais été écrit, alors bon, quelle importance ...